De LEMBAR à UBUD : Nous changeons d'île, mais pas de pays. Notre nouvelle aventure vers BALI.
Notre enthousiasme pour l'Indonésie, que nous avions découverte en commençant notre périple par LOMBOK durant ces 3 dernières semaines, nous laissait penser que BALI , l'île voisine, nous charmerait autant.
Mais, au vu de nombreux avis mitigés entendus par des personnes qui en arrivaient , nous ne nous faisions pas trop d'illusions, comme on dit. Et bien, la bonne surprise n'a pas été au rendez-vous !
Tout d'abord, nous avions réservé une traversée en ferry de Lombok à Bali au départ de l'embarcadère de LEMBAR, à 1 heure de La CASA homestay à SENGGIGI : Solution plus économique que le Fast Boat qui durait 2 heures au lieu de 4, mais nous n'avions pas envie de nous retrouver le dos en compote, et puis une après-midi de traversée en ferry, presque une mini-croisière de traversée, cela nous attirait.
Résultat du voyage : un temps déplorable, une traversée très agitée, une arrivée à Bali avec 3 heures d'attente au mouillage car trop de bateaux ! Voici les détails des réjouissances ...
Au départ de Lombok : Un minibus d'un autre âge arrive, déjà rempli de nombreux sacs à dos car 7 clients étaient déjà installés dont 2 devant, serrés à côté du chauffeur. Nous montons donc dans ce "tas de ferraille" (on voyait la route à travers des petits trous, tant le plancher était usé !) pour rejoindre l'embarcadère à 1 h de route.
A l'arrivée à Bali : une même "bétaillère" appelée mini-van nous attendait pour nous conduire à UBUD, ville au centre de l'île. Aucune organisation, le chauffeur jette les sacs à dos sur le toit, entasse les clients à l'arrière sur des banquettes défoncées ... Pendant tout le voyage personne n'a osé dire un mot, même les jeunes qui étaient avec nous, tant nous étions pétrifiés par la peur car le chauffeur faisait des SMS au lieu de regarder la route ! A l'arrivée, il a jeté ses bestiaux sur le parking d'un supermarché : débrouillez-vous, ! aucune explication ! Les chauffeurs de taxi se précipitent pour nous proposer de nous emmener : c'est très loin ... Mais l'envie de se dégourdir les jambes malgré le poids du sac à dos, nous choisissons de rejoindre notre homestay, à pied, dans le noir, une fois n'est pas coutume, pendant 1 km.
Nous avons pu enfin poser nos sacs à dos et se réjouir de prendre un diner bien mérité après cette journée fatigante. Mais après toutes ces aventures, il était déjà 21h30 et à cette heure-là, on ne sert plus le client dans les restaurants à UBUD !! une ville "touristique" dont on nous avait dit que du bien, ça commençait plutôt mal au niveau de l'accueil ! Ce sont des couche-tôt apparemment ! on espère que le petit-déjeuner du lendemain sera copieux. En attendant on se contentera d'avaler quelques dernières viennoiseries d'une boulangerie encore ouverte.
Le lendemain, sous une pluie battante, nous découvrons notre homestay avec son temple privé balinais sur le toit, c'était vraiment typique.
Nous partons visiter la ville et voir l'ambiance de LA ville artistique de BALI : tôt le matin, le marché, les temples, les boutiques les unes à côte des autres, les restaurants, les galeries d'art, des jeunes qui très sérieusement défilaient en tenue quasi-militaire en criant (ils se préparent pour le défiler du 17 août Independance day indonésien, dans 3 jours). Nous avons réservé un spectacle nocturne de danses dans un temple (il y en a tous les soirs à UBUD), c'était sympa.
Première impression : même si cela semble fou d'écrire cela, je vous dis qu'on n'a vraiment pas aimé cette étape, même si les alentours sont plaisants, les paysages très verts, la nature généreuse.
Et les rizières en terrasse ? me direz-vous ... c'est sûrement beau quand même ?
OUI, nous sommes allés voir TEGALALLANG et ses fameuses "rizières en terrasses" (marque de fabrique du paysage balinais) pour faire LA photo carte postale, trompeuse une fois de plus car ce n'est pas du tout un endroit tranquille : là encore, bus touristiques, vendeurs de souvenirs ...
Peut-etre que celles de JATILUWIH, inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO, sont plus grandioses, nous n'y sommes pas allés.
Bref, trop de monde, pas de respect, trop de circulation gâchent totalement le plaisir du séjour en plein mois d'Août. La période est mal tombée. Dommage !
Nous nous attendions à voir des rues pittoresques où on aurait pu flâner tranquillement au milieu des galeries d'art et bien NON ! nous avons étés "en stress" sur le scooter tout le temps et même à pied sur les trottoirs qui sont dangereux (ils ne sont pas plats, pleins de trous, etc ...) et trop de fréquentation.
En plus, ils pratiquent des prix 2 fois plus cher qu'à Lombok,on doit "mettre la main au porte-monnaie" pour tout (entrée d'un temple, péage pour emprunter la route de KINTAMANI, (région de montagne et de plantations de café et d'arbres fruitiers) qui monte au MONT BATUR (volcan en activité), les bords de son lac et des sources d'eaux chaudes aménagées en piscines.
Nous nous sommes perdus en traversant de nombreux villages car il n'y a jamais de panneaux aux intersections. On s'est même retrouvé en scooter sur une route où le goudron n'existait plus, on a du rouler sur les pierres pendant plusieurs kilomètres.
Nous avons vu beaucoup de sculpteurs de bois, de pierre, de vannerie fine et d'artisanat en tout genre. Ils sont très adroits et certains de vrais artistes. Beaucoup de fabricants de meubles en teck ou en bambous (il y en a des géants magnifiques partout sur les petites routes) et nous avons vu aussi des étalages pleins de statues de girafes en bois (?? pas vraiment local tout ça !!) qui sont sûrement exportées dans des magasins genre "Maisons du Monde".
Mais rassurez-vous, on a pris plaisir à photographier ces beaux paysages et on vous joint le lien vers toutes les photos ci-dessous : ⬇️
Dropbox is a free service that lets you bring your photos, docs, and videos anywhere and share them easily. Never email yourself a file again!
https://www.dropbox.com/sh/n5styadbej2q0o5/AADs-o_XdUuw3u7xiQbfgfMJa
1 belle rencontre : ALEX
Un restaurant délicieux, qui prélève une partie de chaque repas des clients pour sa fondation dédiée à l'accès aux soins gratuits : chaque repas permet d'offrir 2 consultations médicales gratuites aux personnes nécessiteuses.
Son fondateur suisse, Alex, a ouvert, après 10 ans d'existence de sa fondation, un hôpital pédiatrique gratuit . C'est un très beau concept social de santé qui nous parle bien plus que tous ces "marchands de rêve intéressés" qu'on a pu rencontrer partout dans UBUD.
Ci-dessous, voici le lien vers sa fondation, si vous souhaitez faire un geste, on vous garantit que ce sera bien utilisé, on l'a vu à l'oeuvre et il donne du travail à de nombreux jeunes dans son petit restaurant. Il faut même réserver le soir, tant il a du succès.
A souligner, un homme extraordinaire ! Participez et aidez-le dans son action, si vous le souhaitez
Fair Future Foundation a Swiss State Approved Foundation
Free Health & Medical Care for 30'000 People in Need / year in Indonesia - New Pediatric Hospital to Care 1'000 kids/year.
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