LE RETOUR SUR LA PENINSULE DU YUCATAN, la CATA !!
Ca commençait très mal :
notre vol n'était pas direct, donc au lieu de 2 h de vol comme à l'aller, nous avons mis 9 h avec une escale à Mexico, avec fouille du sac à dos, puis pendant que nous tournions dans Cancun en pleine nuit pour trouver l'hôtel, arrêt de notre voiture de location par la police pour avoir pris un passage "soit-disant interdit"pour descendre sur une contre-allée, donc négociation avec le policier pour éviter une amende de 1400 pesos.
Nous sommes allés récupérer le 2ème sac à dos laissé chez les Mexicains qui nous avaient accueillis avant notre départ pour la Floride, 15 jours plus tôt. Soulagés, mission accomplie.
Mais ensuite, nous n'avons jamais trouvé notre hôtel malgré l'application d'orientation qui nous emmenait dans un quartier coupe-gorge et il était alors minuit. Bref ! la chaleur, la fatigue, l'inquiétude d'être perdus et pas rassurés du tout d'être en pleine ville à 1h du matin puis enfin nous avons trouvé une chambre d'hôtel pour s'allonger et dormir.
Et en plus le choc de niveau de vie ! Fini le luxe de Floride, les belles routes, les hôtels avec des chambres familiales à 2 grands lits et un frigo, le tout bien insonorisé. Nous avons retrouvé les ralentisseurs de folie, (ils adorent, il y en a partout), les trous dans la chaussée, le confort et l'équipement hôtelier très aléatoire au niveau des sanitaires et des douches comme dans tout le Mexique ... bon ! nous n'avons pas fait les difficiles, c'était déjà bien de trouver un toit pour la nuit et dès le lendemain matin, nous sommes partis au sud à PLAYA DEL CARMEN.
Voilà, c'est ça la réalité du voyage, il faut s'adapter et vite !!
la voiture de location et la chaleur tropicale ressentie = 36 °, humidité autour de 85 %, horrible !
PLAYA DEL CARMEN, UN VRAI PIEGE A TOURISTES
Décidés d'oublier cet épisode stressant, nous réservons un petit appart avec kitchenette pour 5 jours. La chambre n'avait qu'un ventilateur et c'était juste insoutenable, après 15 jours passés avec la clim, de se réhabituer à cette chaleur.
Pour résumer cette ville n'a aucun charme, c'est une "usine à tourisme de masse" avec des bars, des night-clubs, des restaurants ... des bus et des taxis.
Comme CANCUN, qui était un village de 200 habitants en 1969, PLAYA DEL CARMEN et même TULUM (anciens villages de pêcheurs) ne ressemblent plus qu'à des "avaloirs à dollars" où l'on est harcelé en permanence pour tout payer bien plus cher qu'ailleurs au Mexique.
Il n'y a que des hôtels-resorts tout le long de cette 2 x 2 voies qui est l'unique route sur la RIVIERA MAYA. Les panneaux de directions ne sont pas des lieux de villages (il n'y en a pas) mais le nom des hôtels tout simplement qui se succèdent depuis CANCUN sur 65 kms.
Vous imaginez, tous les touristes entassés dans les bus de Tour Opérateurs qui viennent passer des séjours ALL INCLUSIVE et il faut des attractions variées pour occuper ces millions de visiteurs chaque année !
La plage est étroite, envahie par tous les hôtels construits en bordure et en plus il y a plein de rochers, le fond n'est pas sablonneux, il faut mettre des chaussons de bain.
ON EST VENU, ON NE REVIENDRA JAMAIS !
Plage AKUMAL trop fréquentée et les tortues marines
Alors là, j'ai retrouvé le sourire en voyant une plage de sable blanc, l'eau turquoise et peut-être des tortues ! Mais beaucoup trop de monde, ça gâche tout !
On est accueilli par des rabatteurs harcelants qui voulaient nous attirer sur leur parking puis par une horde de "guides officiels" qui voulaient eux aussi nous obliger à mettre un gilet et à utiliser leur service payant pour aller se baigner et voir les tortues.
En effet, il s'agit d'une ZONE MARINE PROTEGEE mais rien n'interdit de s'y baigner sauf ... avec un guide si on veut nager après les bouées, plus au large !
Logique écologique ou attrape-touristes ?
Un peu des 2 car il y a vraiment beaucoup de monde et il parait qu'il y a eu des abus par des inconscients qui se faisaient prendre en photo en tenant la tortue, qui les nourrissaient, qui les dérangeaient par ignorance du monde animal si fragile. Donc c'est normal que ce soit réglementé.
Donc j'ai nagé sans gilet et sans guide à 50 m du bord, je me suis fait réprimander par un "garde" mais j'ai suivi un petit groupe de personnes et ...MAGIE ... j'ai vu 3 belles tortues vertes en 10 mn dans une eau magnifique turquoise transparente et sur fond de sable blanc.
Voici quelques photos, difficiles à faire sans trop de monde autour.
ILE DE COZUMEL, drapeau rouge et carton rouge
A 30 mn en ferry rapide (comme Isla Mujeres depuis Cancun) nous étions tentés d'aller voir cette grande île, surtout moi pour la plongée bouteille.
Mais vu la foule, encore une fois et la météo défavorable ces jours-ci, (drapeau rouge sur la plage), inutile d'espérer plonger, c'est trop dangereux de sortir les bateaux. Nous avons eu un gros orage et des forts coups de vents.
Je n'ai plus eu envie d'aller à COZUMEL où tous les croisiéristes de gros navires font escale et dont la population concentrée sur la capitale SAN MIGUEL atteint quand même plus de 100 000 habitants.
Pourtant en 1961, COUSTEAU avait déclaré cette île comme l'un des lieux privilégiés pour la plongée sous-marine avec un récif corallien d'une rare beauté ... mais qu'en est-il aujourd'hui avec cette surconsommation ?
Vous verrez DANS LE PROCHAIN ARTICLE que j'ai plongé mais grâce à une "solution de repli" quand la météo est mauvaise.
J'ai trouvé un centre de plongée francophone sympa pour aller plonger sous terre ...
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